maison du bois de morville

Le bois de Morville par Pascal Cribier

« N’importe quel endroit peut devenir le plus bel endroit du monde. » Pascal Cribier

Normand de naissance, figure charismatique croquant la vie à cent à l’heure, Pascal Cribier est diplômé architecte DPLG en 1978. Il concevra par la suite plus de 200 jardins dans le monde.

Si Pascal Cribier intervient dans de chantiers prestigieux, tels que le jardin des Tuileries et le projet du Grand Paris, il tient à garder son titre de jardinier, ne se considérant ni paysagiste, ni urbaniste.
Sa philosophie du jardin est simple : partir du site, de son sol et de ses courants d’air, écouter les habitants, préférer au plan le piquetage sur place…

bois de morville

En 1982 démarre son projet le plus personnel : le jardin du bois de Morville, où il testera ses idées tout au long de sa carrière. Il réalise ce jardin aux côtés de son compagnon Éric Choquet et du jardinier Robert Morel.

Le terrain est une valleuse austère, exposée au nord, qui a été très endommagé par la tempête de 1978.

buissons
arbres

Les premières années sont consacrées au dessouchage de centaines d’arbres, cognées, bouleux et frênes pour l’essentiel. C’est un travail titanesque, tout est réalisé à la main, car le passage d’engins aurait tassé les sols fragiles.

photo du livre "itinéraire d'un jardinier" Pascal Cribier
vue du jardin
collines

Cela ne décourage pas Pascal Cribier, qui décrit, dans son livre « Itinéraires d’un jardinier », comment « au fil des jours, une complicité très particulière se crée entre les gens qui jardinent ensemble, et même les travaux de force, ingrats aux yeux de certains, sont de merveilleux moments ».

haies
collines et maisons

Des kilomètres de drains sont réalisés, toujours sans engin, à la bêche. Ce drainage à ciel ouvert deviendra une partie intégrale de l’architecture du jardin, ses formes sensuelles dessinant des îles.

Les plantations, cornouillers, corylopsis, rhododendrons, seront choisies en fonction des sols – argileux par endroits,  sableux par d’autres.

Pascal Cribier soigne le moindre détail. Le placement de chaque arbre est étudié, il n’hésite pas à faire voyager les plantes dans le jardin si nécéssaire. Ainsi les magnolias de Siobildi – haut de quatre à cinq mètre – sont transplantés vers les vergers vingt ans après leur plantation initiale.
Le sens du détail de Pascal Cribier englobe à la fois l’esthétique et le fonctionnel. Par exemple, les haies taillées en formes de jupe sont sublimées, et cette forme si particulière évite au jardinier d’avoir à désherber à leurs pieds…

Pascal Cribier élague lui-même les grands arbres, prenant soin de toujours conserver les branches basses, de laisser passer la lumière et de limiter la prise au vent.

arbre à branches basses

Il crée, par les élagages, une ouverture sur la mer, et installera plus tard dans la maison une sublime baie vitrée arrondie, ouvrant totalement le salon sur le jardin.

baie vitrée du séjour
bougeoir et moulure
intérieur de la maison du bois de morville
commode avec objets de la maison du bois de morville

Le jardin est pensé comme une série de tableaux changeant au fils des saisons, reflétant l’idée de Cribier que le jardin est « une succession de moments, d’émotions fulgurantes ».

inspiration tableaux du bois de morville

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Le bois de Morville

« N’importe quel endroit peut devenir le plus bel endroit du monde. » Pascal Cribier

Normand de naissance, figure charismatique croquant la vie à cent à l’heure, Pascal Cribier est diplômé architecte DPLG en 1978. Il concevra par la suite plus de 200 jardins dans le monde.

Si Pascal Cribier intervient dans de chantiers prestigieux, tels que le jardin des Tuileries et le projet du Grand Paris, il tient à garder son titre de jardinier, ne se considérant ni paysagiste, ni urbaniste.
Sa philosophie du jardin est simple : partir du site, de son sol et de ses courants d’air, écouter les habitants, préférer au plan le piquetage sur place…

bois de morville

En 1982 démarre son projet le plus personnel : le jardin du bois de Morville, où il testera ses idées tout au long de sa carrière. Il réalise ce jardin aux côtés de son compagnon Éric Choquet et du jardinier Robert Morel.

Le terrain est une valleuse austère, exposée au nord, qui a été très endommagé par la tempête de 1978.

arbres

Les premières années sont consacrées au dessouchage de centaines d’arbres, cognées, bouleux et frênes pour l’essentiel. C’est un travail titanesque, tout est réalisé à la main, car le passage d’engins aurait tassé les sols fragiles.

photo du livre "itinéraire d'un jardinier" Pascal Cribier

Cela ne décourage pas Pascal Cribier, qui décrit, dans son livre « Itinéraires d’un jardinier », comment « au fil des jours, une complicité très particulière se crée entre les gens qui jardinent ensemble, et même les travaux de force, ingrats aux yeux de certains, sont de merveilleux moments ».

vue du jardin
collines

Des kilomètres de drains sont réalisés, toujours sans engin, à la bêche. Ce drainage à ciel ouvert deviendra une partie intégrale de l’architecture du jardin, ses formes sensuelles dessinant des îles.

haies

Les plantations, cornouillers, corylopsis, rhododendrons, seront choisies en fonction des sols – argileux par endroits,  sableux par d’autres.

Pascal Cribier soigne le moindre détail. Le placement de chaque arbre est étudié, il n’hésite pas à faire voyager les plantes dans le jardin si nécéssaire. Ainsi les magnolias de Siobildi – haut de quatre à cinq mètre – sont transplantés vers les vergers vingt ans après leur plantation initiale.

collines et maisons

Le sens du détail de Pascal Cribier englobe à la fois l’esthétique et le fonctionnel. Par exemple, les haies taillées en formes de jupe sont sublimées, et cette forme si particulière évite au jardinier d’avoir à désherber à leurs pieds…

Pascal Cribier élague lui-même les grands arbres, prenant soin de toujours conserver les branches basses, de laisser passer la lumière et de limiter la prise au vent.

Il crée, par les élagages, une ouverture sur la mer, et installera plus tard dans la maison une sublime baie vitrée arrondie, ouvrant totalement le salon sur le jardin.

baie vitrée du séjour
Bois de Morville
intérieur de la maison du bois de morville
commode avec objets de la maison du bois de morville

Le jardin est pensé comme une série de tableaux changeant au fils des saisons, reflétant l’idée de Cribier que le jardin est « une succession de moments, d’émotions fulgurantes ».

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