César Manrique, l’âme de Lanzarote

Impossible d’évoquer l’île canarienne sans penser à son architecte de génie : César Manrique. Celui qui a tant œuvré pour préserver sa terre natale est en effet à l’origine de nombreux sites parmi les plus visités chaque année dont les Jameos del Agua, le Mirador del Rio ou encore sa maison devenue aujourd’hui une fondation.

Avec ses plages de sable noir, ses plaines de lave lunaire, ses cactus photogéniques et sa lumière magnétique, Lanzarote fascine. Pas étonnant que César Manrique soit profondément tombé amoureux de cette île de l’archipel des Canaries.

Né à Arrecife, sa capitale, en 1919, il grandit dans les environs de la lagune de San Ginés et passe ses étés à Famara, village de pêcheurs dont les falaises inspireront par la suite sa palette de peintre.

Très tôt, il découvre les œuvres de Picasso, Matisse, Braque qui vont profondément l’influencer.

Après avoir présenté sa première exposition sur l’île, il s’envole pour Madrid où il fréquente l’Académie royale des beaux arts de Madrid. Il devient un pionnier de l’art d’avant-garde et ouvre la première galerie d’art non figuratif d’Espagne, Fernando Fé, à Madrid en 1954.

Très vite les projets s’enchaînent et le poussent à s’expatrier à New York où il demeure quatre ans. Mais Manrique n’est pas seulement un artiste, c’est aussi un architecte visionnaire.

Revenu à Lanzarote au milieu des années 1960, il s’engage à tout faire pour protéger son île en interdisant notamment la construction d’immeubles de plus de deux étages et en supprimant tous les panneaux publicitaires disgracieux. Un travail de longue haleine qui permet de mettre en valeur l’île tout en la préservant du tourisme de masse.

En 1970, alors qu’il arpente Tahiche, un village au Nord d’Arrecife, il trouve le terrain où il construira sa maison : un fleuve de lave figé datant des éruptions ayant eu lieu entre 1730 et 1736 qui, sous ses airs austères, présente la particularité d’abriter cinq grandes bulles de lave naturelles reliées entre elles par des tunnels.

Dans sa volonté d’allier nature et architecture, il y fait ériger deux niveaux offrant une surface habitable de 1 800 mètres carrés.

Le blanc y est omniprésent, les salles forment un dédale, l’intégration de rochers contraste avec les formes rondes. À cette structure organique s’ajoutent 1 200 mètres carrés de bassins, de terrasses et de jardins.

Ce credo d’associer nature et architecture, Manrique va le répéter pour toutes ses réalisations.

Aujourd’hui, la fonction principale du bâtiment est d’être un musée accueillant entre autres une collection d’art contemporain. La transformation a d’ailleurs entièrement été dirigée par Manrique lui-même avant sa mort en 1992. Des murs et des pièces ont été adaptés pour l’exposition de peintures et de sculptures.

Ainsi les Jameos del Agua, au nord de l’île, forment un ensemble unique. Ce qui était au départ l’effondrement du sommet d’un cône volcanique, Manrique l’a modelé pour en faire un parcours étonnant.

De ce long tunnel abritant un lac souterrain émerge une succession de terrasses en pierre volcanique faisant office de bar-restaurant et menant à une piscine blanche entourée de palmiers surgissant tel un mirage.

Toujours plus au nord, en face de l’île de La Graciosa, on découvre une autre de ses réalisations emblématiques : le Mirador del Rio, belvédère perché à plus de 400 mètres d’altitude complètement intégré à son environnement. Accroché à la falaise, le bâtiment, pratiquement invisible de l’extérieur, condense toutes les caractéristiques du style de Manrique à l’intérieur et offre au visiteur un panorama spectaculaire sur cette île tant aimée.

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César Manrique, l’âme de Lanzarote

Impossible d’évoquer l’île canarienne sans penser à son architecte de génie : César Manrique. Celui qui a tant œuvré pour préserver sa terre natale est en effet à l’origine de nombreux sites parmi les plus visités chaque année dont les Jameos del Agua, le Mirador del Rio ou encore sa maison devenue aujourd’hui une fondation.

Avec ses plages de sable noir, ses plaines de lave lunaire, ses cactus photogéniques et sa lumière magnétique, Lanzarote fascine. Pas étonnant que César Manrique soit profondément tombé amoureux de cette île de l’archipel des Canaries.

Né à Arrecife, sa capitale, en 1919, il grandit dans les environs de la lagune de San Ginés et passe ses étés à Famara, village de pêcheurs dont les falaises inspireront par la suite sa palette de peintre.

Très tôt, il découvre les œuvres de Picasso, Matisse, Braque qui vont profondément l’influencer.

Après avoir présenté sa première exposition sur l’île, il s’envole pour Madrid où il fréquente l’Académie royale des beaux arts de Madrid. Il devient un pionnier de l’art d’avant-garde et ouvre la première galerie d’art non figuratif d’Espagne, Fernando Fé, à Madrid en 1954.

Très vite les projets s’enchaînent et le poussent à s’expatrier à New York où il demeure quatre ans. Mais Manrique n’est pas seulement un artiste, c’est aussi un architecte visionnaire.

Revenu à Lanzarote au milieu des années 1960, il s’engage à tout faire pour protéger son île en interdisant notamment la construction d’immeubles de plus de deux étages et en supprimant tous les panneaux publicitaires disgracieux. Un travail de longue haleine qui permet de mettre en valeur l’île tout en la préservant du tourisme de masse.

En 1970, alors qu’il arpente Tahiche, un village au Nord d’Arrecife, il trouve le terrain où il construira sa maison : un fleuve de lave figé datant des éruptions ayant eu lieu entre 1730 et 1736 qui, sous ses airs austères, présente la particularité d’abriter cinq grandes bulles de lave naturelles reliées entre elles par des tunnels.

Dans sa volonté d’allier nature et architecture, il y fait ériger deux niveaux offrant une surface habitable de 1 800 mètres carrés.

Le blanc y est omniprésent, les salles forment un dédale, l’intégration de rochers contraste avec les formes rondes. À cette structure organique s’ajoutent 1 200 mètres carrés de bassins, de terrasses et de jardins.

Ce credo d’associer nature et architecture, Manrique va le répéter pour toutes ses réalisations.

Aujourd’hui, la fonction principale du bâtiment est d’être un musée accueillant entre autres une collection d’art contemporain. La transformation a d’ailleurs entièrement été dirigée par Manrique lui-même avant sa mort en 1992. Des murs et des pièces ont été adaptés pour l’exposition de peintures et de sculptures.

Ainsi les Jameos del Agua, au nord de l’île, forment un ensemble unique. Ce qui était au départ l’effondrement du sommet d’un cône volcanique, Manrique l’a modelé pour en faire un parcours étonnant.

De ce long tunnel abritant un lac souterrain émerge une succession de terrasses en pierre volcanique faisant office de bar-restaurant et menant à une piscine blanche entourée de palmiers surgissant tel un mirage.

Toujours plus au nord, en face de l’île de La Graciosa, on découvre une autre de ses réalisations emblématiques : le Mirador del Rio, belvédère perché à plus de 400 mètres d’altitude complètement intégré à son environnement. Accroché à la falaise, le bâtiment, pratiquement invisible de l’extérieur, condense toutes les caractéristiques du style de Manrique à l’intérieur et offre au visiteur un panorama spectaculaire sur cette île tant aimée.

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